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Le courtier immobilier

Publié le 14/03/2019

L’intérêt du courtier pour les emprunteurs

Faut-il y voir un paradoxe ? Les taux d’intérêt des crédits immobiliers continuent d’affoler les compteurs (1,30 % sur 15 ans et 1,60 % sur 20 ans à la mi-novembre), et pourtant, le recours des emprunteurs aux courtiers spécialisés dans l’immobilier connaît une embellie indiscutable : 1/3 des transactions sont négociées par un courtier, et cette part ne cesse de grandir mois après mois. À croire que les professionnels du crédit sont (re)devenus les acteurs incontournables de tout investissement dans la pierre.

Si paradoxe il y a, il peut être formulé de cette manière : on fait appel à un courtier immobilier afin de négocier son taux de crédit à la baisse. Or, quand les taux en question sont déjà extrêmement bas, il serait logique que le courtier soit moins courtisé – les emprunteurs se débrouillant très bien par leurs propres moyens. Pourtant, cette contradiction n’est qu’apparente et ce succès s’explique très simplement : les avantages à passer par un courtier immobilier sont nombreux, et ne perdent certainement pas en valeur avec les taux planchers. Voici pourquoi.

Le courtier fait gagner du temps

Confier sa recherche du bon taux à un courtier professionnel permet non seulement de dénicher les meilleures opportunités, mais également de ne pas perdre soi-même un temps fou à le faire. En effet, le premier métier du courtier consiste à investiguer, à se rendre auprès de chaque banque, chaque établissement prêteur, pour connaître leurs taux actuels en fonction de la solidité des dossiers et leurs différentes offres. Il en revient avec un savoir approfondi des conditions de prêt, mais également des profils habituels de telle banque ou de tel établissement, afin de mieux orienter l’emprunteur.

Faire le tour des prêteurs potentiels n’est pas forcément aisé pour un actif, qui manque de temps et de l’expérience nécessaire pour démêler des conditions parfois complexes. De fait, un futur emprunteur va rapidement limiter sa recherche à quelques établissements, et finir par choisir sans trop entrer dans le détail, faute d’avoir les outils nécessaires à une sélection plus pertinente. Le courtier, lui, sait quelle offre correspond le mieux aux projets de ses clients.

Le courtier ne coûte (souvent) rien

Le mode de rémunération d’un courtier immobilier est particulier : il touche une commission versée par la banque auprès de laquelle son client a souscrit un prêt (généralement 1 % du montant total emprunté). Ce qui signifie que, pour des services traditionnels (comparaison des établissements prêteurs et mise en contact entre l’organisme et le client), l’emprunteur n’a rien à débourser dans la plupart des cas. Des exceptions existent, néanmoins.

Il arrive également qu’un courtier réclame des honoraires, notamment lorsqu’il s’agit d’accompagner son client tout au long de son parcours de souscription, de négocier plus avant avec la banque, de mettre en place un montage financier complexe, de monter un dossier ou de suivre la bonne tenue du remboursement.

Le courtier permet d’obtenir des conditions plus avantageuses

Il est bon de le rappeler encore : même avec des taux d’emprunt déjà très bas, le fait de passer par un courtier immobilier augmente vos chances d’obtenir un crédit à des conditions plus avantageuses. Les économies potentielles réalisées à ce titre sont impossibles à estimer, puisque tout dépend :

  1. De la marge de négociation permise par la banque
  2. De la qualité de votre dossier d’emprunteur

En tout état de cause, l’intercession d’un courtier peut donner lieu à des réductions notables. Imaginons, par exemple, que vous souhaitiez souscrire un prêt sur 20 ans au taux de 1,60 %, taux qui s’applique à un dossier considéré comme « bon ». Un courtier peut parvenir à vous négocier l’application d’un taux habituellement réservé aux excellents clients, autour de 1,10 %, notamment parce qu’il apporte un grand volume de dossiers à cette banque et qu’il est ainsi en mesure d’obtenir des avantages.

Ces conditions ne concernent pas uniquement le crédit en tant que tel. Il peut s’agir d’une réduction sur le tarif d’un produit assurantiel adossé au prêt (l’assurance emprunteur, par exemple), d’un produit bancaire gratuit, de frais de dossier offerts, de l’annulation des indemnités de remboursement anticipé, etc.

Source: https://www.vousfinancer.com

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